SÉRIE 13

Une performance particulière et singulière...


L'idée de suivre, à la manière d'un journal télévisé, 13 faits de société qui touchent particulièrement l'artiste puis, d'accrocher 13 toiles vierges dans son atelier et enfin, à l'aide d'un cahier des charges bien précis, de laisser l'imagination produire son effet et en profiter pour créer en même temps, ces 13 œuvres dites "synchronisées"  !


Une immersion totale pendant quatre mois dans un univers en noir et blanc à peine teinté de cette couleur sable-chaud qui rappel la solitude du désert ainsi que les sépias d'antan... Le symbolisme du chiffre 13 n'est pas le fait d'une superstition mais plutôt  un besoin de vivre cette période dans une dimension "hors du temps".  


Techniques diverses : Collage, Grattage, Encres, Mastic, Plâtre, Acrylique, Fil végétal, utilisation de couteaux, pinceaux, pointe métallique, spatules...


L'artiste à voulu joindre à cette création de 2019, un livret intitulé SÉRIE 13. Les œuvres y sont répertoriées à l'image du "Cahier des charges" suivi par l'artiste lors de la création de SÉRIE 13.   

Cette performance a débouché sur un aspect inattendu :


Pendant cette période, l'artiste a été plongé dans une dimension où le rêve et la réalité pouvaient parfois se confondre. La création engendre souvent ce phénomène mais, n'oublions pas que la formation de sophro-relaxologue propose un voyage plus profond, plus long, au-delà du simple égarement. Dans TRORCH déjà, l'expérience a été périlleuse mais constructive.   


"Les Grilles porteuses de mémoires" font parties d'un cheminement qui ne laisse pas indifférent. Une suite qui ne perturbe pas la logique du travail de l'artiste tant par son coté de "chercheur" que par son besoin d'expériences.    

Les Grilles porteuses de mémoire

Qui se rassemble s'assemble

Pour Rupert Sheldrake, chercheur en biologie diplômé de l’Université de Cambridge, chaque organe, individu, famille, espèce serait entouré d’un champ morphogénétique porteur de mémoires et avec lequel il échangerait des informations.

« Les champs morphogénétiques sont des champs invisibles qui ordonnent les formes. On pourrait dire que le champ “résonne” une forme et que la matière dans ce champ s’organise selon cette résonance morphique », explique-t-il.

Ces champs énergétiques et informationnels pourraient expliquer l'existence de mémoires psychiques collectives, tels l’inconscient collectif de C.G. Jung ou la noosphère de Pierre Theilhard de Chardin. En effet, « les pensées donnent naissance à des schémas spécifiques d’activité électrique et magnétique dans le système nerveux », indique James Oschman, chercheur et docteur en biologie. Les schémas de nos pensées pourraient s’inscrire dans les champs, y laisser des mémoires ou consolider des trames archétypales existantes.

N'oublions pas que les premières découvertes en matière de physique quantique ont vu le jour parallèlement à la théorie de l'inconscient collectif. Les échanges entre Pauli et Jung en témoignent.

Si l'on tente un rapprochement entre physique et psychisme, on pourrait dire que l'archétype agit en tant qu'attracteur de toute autre "forme pensée" qui s'en rapproche.